Le 12 août 1950, à Paris, sur l’initiative de MM. Alfred Rosier, Jean-François Brisson et Pierre Rostini, se tenait l’Assemblée constitutive du Comité Pierre de Coubertin. Quatre jours plus tard, la déclaration de l’association était faite à la Préfecture de Police, conformément à la loi du 1er juillet 1901.

Dès cette date, M. Jean Sarrailh, recteur de l’Université de Paris voulait bien en assumer la présidence d’honneur. M. le Professeur Chailley-Bert, puis M. H. Bourdeau de Fontenay en furent les premiers présidents.

Comme les fondateurs, ils s’efforcèrent d’orienter le Comité vers la défense du Sport, considéré comme outil de perfectionnement humain. Ils s’attachèrent à démontrer que, selon l’esprit de la loi de 1882, l’Education Physique et Sportive constituait l’une des branches de l’Education nationale. A ce titre, elle doit faire partie intégrante des programmes.

Le Comité Pierre de Coubertin a un but précis : obtenir de l’opinion et des pouvoirs publics l’adhésion à toutes mesures propres à favoriser l’Education Physique et Sportive et des Activités de Plein Air, prises comme facteurs de Progrès et éléments de la Culture.

Le Comité poursuit sa tâche avec le concours de tous ceux qui approuvent sa création, son programme, ses recherches, quelles que soient leurs conceptions sociales.

C’est dans ce dessein qu’en accord avec la famille du Rénovateur, il s’est déclaré disposé, conformément à l’article 2 des ses statuts, à « maintenir l’œuvre de Pierre de Coubertin dans son ensemble » et à « dégager et propager les enseignements d’ordre moral et pédagogique qui en émanent et, particulièrement, de conserver à la pratique des Sports un idéal éducatif et désintéressé ». 

Pierre de Coubertin a créé de toutes pièces le Comité International Olympique qui a son rôle éminent : maintenir et développer l’Olympisme et son esprit, d’une part ; assurer la célébration régulière des Jeux rénovés, d’autre part. Il remplit cette fonction et nul ne saurait la lui contester.Mais il reste à conduire une partie de la mission que s’était assignée Pierre de Coubertin, en l’adaptant aux conditions de l’existence et aux possibilités du moment.

En effet, le Rénovateur n’a pas manqué de rappeler, à plusieurs reprises, que son œuvre demeurait à achever. Le Comité Pierre de Coubertin s’efforce de contribuer, pour sa part, à la réalisation de ce couronnement – sans se leurrer sur les difficultés et l’incompréhension qui restent à vaincre.

Organisme privé, régi par la loi de 1901, le Comité s’ingénie donc, comme d’autres associations importantes, et dans la mesure de ses moyens, à apporter le concours le plus complet à l’œuvre immense à mener à bien : intégrer l’éducation physique et sportive et la vie au grand air dans une éducation adaptée aux nécessités de la vie moderne. 

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